L’argent et moi (Quand le pauvre redevient très riche.)

En lisant ce titre : « L’argent et moi (quand le pauvre redevient très riche) », on pourrait deviner que le mot redevient, stipule que le pauvre était un jour très riche.

Redevient ???? En effet, c’était mon cas. Il fut un moment de ma vie où je me sentais très riche. Je me présente. Je m’appelle Fortune. Je viens d’un pays où les valeurs humaines sont très appréciées. Pour nous, la politesse, la gentillesse, la bienveillance envers l’autre, l’absence de jugements, et par dessus tout, l’acceptation de la différence, sont des valeurs qui rendent ce monde meilleur. Pour moi, c’était çà la richesse, une richesse qui ne pouvait se monnayer.

Mieux, ne pas être aller à l’école, ne se ressent pas comme une tare. Ne pas avoir de gros diplômes n’est pas si dérangeant. Ne pas naître dans une famille riche, est totalement acceptable. Nous avons compris que tout le monde avait sa place et que chacun avait le droit à un parcours différent. Alors le respect était naturel envers tous, qui que nous soyons. Qu’est ce qu’on se sent bien là bas, parce que nous n’avons pas besoin de prouver que nous valons. Nous existons, nous respirons, et comprenons que nos différences ne font pas de nous des adversaires et cela nous suffit.

Nous avons compris que naître humains, c’était de naître avec des défauts. Pour nous, la perfection n’est qu’une farce et nous assumons pleinement nos défauts. Nous sommes un peuple d’êtres vrais, sans faux semblants. Cependant, existent des règles invisibles qui préservent l’harmonie de notre pays : le respect de l’autre et de la vie humaine. Dans ce pays, je me sentais incroyable, forte, magnifique. Je pouvais tout réussir. Rien ne me résistait jamais. J’avais une confiance incroyable en moi. Avoir peu d’argent, n’était pas dérangeant. Puis j’ai voyagé. Je pensais que les valeurs de mon monde étaient partagées partout.

Dans cet autre monde, on m’apprit que mes diplômes ne valaient rien, que mon éducation ne valait rien, que ma façon de voir, était dérangeante. Dans cet autre monde, on m’apprit que seuls comptaient la valeur de mon compte en banque et les diplômes acquis dans ce système. Je me croyais forte et convaincue des valeurs que je portais. Pourtant, j’ai commencé à me voir comme ce monde me voyait : « je ne valais rien. ». Bien entendu, je suis allée au fonds du trou, puis je compris enfin.

Il y a quelque chose qu’aucun milliardaire sur terre et qu’aucun médecin brillant, ne pourra vous acheter ou donner : le souffle. Si le jour de votre naissance, vous ne respirez pas, vous repartez. Ceux qui ont la science du souffle, m’ont appris une chose. Nous sommes des milliards sur cette terre, avec des aptitudes uniques parce que l’univers voit en terme d’abondance absolue. J’ai donc décidé de ne me voir qu’à travers les yeux de l’abondance absolue, de ne voir ma valeur qu’au travers des yeux de l’abondance absolue. J’ai compris que je ne laisserais plus jamais personne me dire ce que je vaux. J’ai compris qu’il y avait une raison à ma naissance sur cette terre et que l’univers n’attendait que mon signal. J’ai compris que l’univers attendait que je comprenne que la valeur humaine n’avait pas de prix et que naître suffisait pour mériter et profiter de la richesse.

Alors j’ai compris la leçon que voulait m’enseigner les deux mondes : la valeur humaine d’un côté et l’argent de l’autre. J’ai fait le choix de ne pas opposer ces deux mondes. Mais de les utiliser pour une vie meilleure sur cette terre. J’ai compris enfin que l’argent est un outil formidable entre les mains de celui qui met le bien être de l’humanité au dessus de tout. Et j’ai découvert un troisième monde : celui du bonheur sans nom, de la paix intérieure, du bien être, de la sérénité, de l’optimisme accrue et de la joie continue.

Je me sentis désormais plus riche que jamais. Je n’étais désormais que moi, un moi qui choisit désormais de ne se lier qu’aux valeurs qui lui parlent, un moi libre. Et je choisis librement de :

• voir l’argent comme un moyen d’échanges entre humains.
• voir l’argent comme un outil qui peut rendre la vie agréable sur terre (une maison, un moyen de transport, la nourriture, des formations, des activités ludiques, etc.…)
• voir l’argent comme un outil pour réaliser mes rêves les plus fous (une entreprise, un studio de musique, des outils pour l’écriture)
• voir l’argent comme un outil sympathique pour rendre le monde meilleur (tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin, etc.…)

Et j’ai compris néanmoins que

• l’argent pouvait m’offrir la liberté financière mais pas la liberté intérieure, cette liberté qui me permet de voir le monde sans les étiquettes de mon éducation et d’agir en accord avec mes convictions les plus profondes.
• l’argent pouvait m’offrir le confort matériel, mais pas le confort intérieur, ce sentiment de plénitude absolue.
• L’argent pouvait m’offrir la sécurité matérielle mais pas la sécurité intérieure, ce sentiment de sérénité totale.
• L’argent pouvait m’ouvrir les portes de la reconnaissance sociale, cependant, j’ai compris que ma propre reconnaissance, était celle qui me rendait libre.

Je fis donc la paix avec l’argent et je mis à la poubelle absolument toutes les idées reçues sur l’argent. J’ai compris qu’en fait le mot « abondance », voulait simplement dire « beaucoup »et que le mot « richesse », pouvait contenir autant de définitions que d’humains. Et j’ai regardé ma vie et je me suis rendue compte que l’univers m’avait tout donné. Il m’avait donné tout ce qui pour moi, répondait à la définition de richesses : « un homme parfait, qui assume ses défauts ; des enfants magnifiques et vrais, qui refusent d’obéir ; des relations saines et vraies, avec lesquelles je peux avoir des discussions sur des sujets dérangeants, des talents dont je ne sais pas toujours quoi faire. »

Et j’ai compris que je n’avais pas d’argent, simplement parce que je ne l’avais jamais demandé. Alors j’ai respiré un grand coup et j’ai demandé la liberté financière à l’univers. J’ai laissé de côté les jeux de mots et les hésitations. J’ai fait une demande très précise. J’ai demandé que l’argent arrive dans un délai précis. Et j’ai laissé l’univers me surprendre par le processus.

Puis les opportunités ont commencé à pleuvoir. Et je ne me suis pas reconnue. Comme un enfant qui voit la pluie pour la première fois de sa vie, je me suis figée. Comme si je refusais d’accepter que ce monde existait, un monde où gagner de l’argent était à la portée de tous, un univers où mes diplômes et mon éducation n’avaient pas d’importance, un monde d’experts prêts à partager leurs sciences sur comment gagner de l’argent.

Comme la maman avec son enfant, j’ai usé de patience avec moi-même. J’ai attendu que mon cerveau s’habitue à ces nouvelles opportunités. Puis j’ai voulu voir si c’était vrai ? Alors j’en ai essayé plusieurs et sans aller au bout, je me faisais rembourser. J’ai compris que ces nouvelles opportunités allaient totalement à l’encontre de ma programmation, de tout ce que je concevais comme « gagner de l’argent ».

J’ai compris que j’étais dérangée par ces différentes façons de gagner l’argent. Alors, j’ai repris mes exercices. Je savais comment le subconscient fonctionnait. Je savais qu’il me fallait l’accord de mon subconscient pour que les choses aillent très vite. Alors plutôt que de courir derrière les opportunités, je me suis contentée de convaincre mon subconscient que je désirais vraiment la liberté financière. Et le déclic s’opéra. J’osai finalement choisir une des opportunités et je décidai d’aller jusqu’au bout. Le plus beau, c’est cette sensation de liberté absolue, de se rendre compte que je peux me réveiller un matin et décider combien j’ai envie de gagner comme argent sans aucune pression, sans aucun patron. C’est jouissif…

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Soyez heureux.

Auteure de cet article : Sèna GAY VIGAN

Et auteure du livre : “Le bonheur, mon meilleur ami” (Pour atteindre la liberté financière) :

https://desmotsprecieux.com/categorie-produit/le-livre-le-bonheur-mon-meilleur-ami

Pour lire le premier chapitre du livre “Le bonheur, mon meilleur ami”, cliquer ici : https://desmotsprecieux.com/extrait-livre/

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Image par Ty Swartz de Pixabay

Un petit moment de détente. Régalez vous. (Pharrell Williams – Happy) : https://www.youtube.com/watch?v=ZbZSe6N_BXs

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